From Joseph Maulandi   1er juin 1812

[97]Le [1er juin 1812]
Monsieur

En attendant que les savants et censeurs rigides aient alambiqué le contenu de toutes ces matières que vous rencontrez dans mon petit ouvrage poétique dont ma hardiesse ose donner des rames à la postérité pour naviguer dans les airs, le cercle des vents clôturés pour diriger le ballon aérostatique m'acquittera de la présomption où il m'a conduit la [illisible]. Agréez Monsieur la revue poétique sans fard, bien loin d'avoir cette ambition de figurer au Parnasse. Si vous n'y trouvez pas les ressorts suffisants pour les mettre à découvert, au moins vous y trouverez l'agronomie ayant pour but de canaliser les rivières ; quoique cet attentat cette tentative vous paraisse gigantesque et romanesque, depuis que j'ai donné des renseignements à la préfecture je suis à même de faire une dissertation en italien pour prouver ma thèse.

Je n'ai d'autre désir que de trouver un mécénat pour protéger ma cause en qualité de succursaliste. Malgré toutes mes démarches pour obtenir la pension ecclésiastique, je suis encore sur le pavé pour être relevé par votre bienfaisance de laquelle je serai incessamment redevable.

Votre très humble [et] très ob[éiss]ant serviteur, Joseph Maulandi, prêtre.

[98]Mémorial, à monsieur Ampère, inspecteur des lycées

Please cite as “L1006,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 25 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L1006