From Lescuyer   27 septembre 1809

[120] Bourg le 27 7bre [septembre] 1809
Monsieur

La dernière fois que j'eus l'honneur de vous voir à Paris, vous eûtes la complaisance de prendre mon adresse en me promettant de me faire savoir la détermination de monsieur Ballanche de Lyon. N'ayant reçu aucun avis, ni de vous, ni de lui, depuis plus d'un mois que je suis de retour, je viens vous prier (sans prétendre m'immiscer dans les affaires de ce Monsieur) de me mander si je dois compter sur quelque chose d'une manière ou d'une autre, parce que vous vous rappelez que vous m'aviez présenté l'affaire sous deux points de vue. Si Monsieur Ballanche n'avait pas encore pris de[121] détermination, je vous serai également obligé de me le faire savoir, parce que j'attendrai avec patience.

On parle beaucoup ici de l'établissement du dépôt de mendicité. Si dans vos relations au Ministère de l'Intérieur vous pouviez faire quelque chose pour moi, au cas que l'autre affaire manque, vous me rendriez le plus grand service. Tout m'est bon pourvu que je puisse m'occuper utilement et favorablement.

Mille pardons si j'abuse de vos moments, je sais qu'ils sont précieux ; mais j'espère que votre complaisance m'excusera.

J'ai l'honneur d'être avec la plus haute considération, Monsieur, le plus affectionné de vos élèves, Lescuyer Propriétaire à Bourg, département de l'Ain.

[122]A Monsieur Ampère, Inspecteur général de l'Université impériale, rue du Pot-de-Fer n°12, à Paris

Please cite as “L1008,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 26 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L1008