From Paul Daubrée    [cachet postal 10 oct. 1835]

[126] [ cachet postal 10 oct. 1835]
Monsieur,

J'étais venu pour donner suite à la conversation que j'ai eue avec vous avant-hier au bureau du Journal de l'Instruction publique. Il m'a paru que votre intention était de publier le cours élevé et si impatiemment attendu que vous allez ouvrir lundi, et je venais vous proposer d'être l'éditeur de ces leçons qui paraîtraient toutes les semaines par livraisons partielles. Il se trouve qu'en passant chez M. Janin, mon ami, il m'a manifesté l'intention de mettre lui-même vos cours au net, pour les soumettre ensuite à votre révision. Nos deux projets étant les mêmes, nous les avons unis, et je suis venu, Monsieur, non moins en mon nom qu'au sien propre, m'en ouvrir directement à vous.

Comme il serait important que cette publication fût annoncée dès la semaine prochaine, je vous prie, Monsieur, de vouloir bien laisser ce soir chez votre portier un mot à mon adresse qui m'indiquera à quelle heure demain je pourrai causer avec vous, chez vous, de cette affaire.

J'ai l'honneur d'être, Monsieur, votre très humble serviteur, Paul Daubrée.

[127]A Monsieur Ampère, Inspecteur général de l'Université de France, Membre de l'Institut et de la légion d'honneur, rue des fossés-saint-Victor, n°19 à Paris

Please cite as “L1009,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 18 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L1009