To Maire du XIIème arrondissement de Paris   31 décembre 1813

Ampère, André-Marie [fin 1813 – début 1814] 1

[10] Monsieur le Maire, Je reçois à l'instant la lettre par laquelle vous m'annoncez que je dois faire partie de la compagnie des grenadiers du 3ème bataillon de la garde nationale sédentaire de Paris. Je suis disposé dans tous les temps et aujourd'hui plus que jamais, à acquitter la dette d'un véritable français, mais je dois vous faire observer qu'ayant eu dans l'enfance un bras fracturé qui n'a jamais guéri 2, il en est résulté pour ce bras un état de [faiblesse] et de difficulté qui me met dans l'impossibilité de faire les divers mouvements qu'exige l'exercice militaire. Je puis produire si vous l'exigez à l'appui de cette assertion les certificats qui m'ont obtenu l'exemption de tous services militaires, quoique je fusse de la première réquisition, et enfin [11]un congé de réforme définitif. J'ai l'honneur d'être avec la plus haute considération, m. le maire...

En 1813, Ampère habite rue de l'Ancienne Comédie, alors dans le XIIème arrondissement.
Dans la lettre L1814-04-18-a à Bredin, Ampère parle de son bras estropié qui l'a fait réformer de ses obligations militaires.

Please cite as “L1054,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 16 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L1054