From Julie Carron-Ampère (1ère femme d'Ampère)   1802

[69]du vendredi

Mon bon ami, Je t'écris de Bellerive où je suis venue hier. Je fus prise par la pluie et aujourd'hui par le beau temps. On ne veut pas me laisser partir. J'espère que maman viendra me joindre. Si tu m'envoies ton manuscrit, je le donnerai lundi à mon cousin. Ballanche doit presser M. Roux de le présenter le plus tôt qu'il pourra et s'il ne le veut pas, je lui parlerai de M. Laurencin. Adieu cher ami, je t'embrasse de tout mon cœur.

Je mettrai le [illisible] lundi, c'est arrêté. Adieu, je n'ai pas le temps de te dire plus au long que je t'aime de tout mon cœur. Je me porte bien ainsi que mon petit qui est bien content ici. Il te dit bien des choses ainsi que tout [illisible].[70] Tu vois que je ne peux pas t'envoyer du quina par Pochon ; ne manque pas d'en acheter, tu me fâcherais si tu ne le faisais pas.

Au citoyen Ampère, professeur de physique à l'école centrale, à Bourg

Please cite as “L1075,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 26 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L1075