From Julie Carron-Ampère (1ère femme d'Ampère)   21 avril 1802

[84]du mercredi matin [21 avril 1802]

1Mon bon ami, je t'écris sur mes genoux auprès du feu. Cela ne me fatigue pas parce que je suis un peu plus forte que lorsque tu es parti. Mon pauvre ami, ne sois pas en peine de ta Julie ! J'espère que je me remettrai avec de la patience, que nous passerons un automne agréable, tous réunis dans nos campagnes. Nous verrons courir notre petit dans les prés et je n'aurai pas tant de peur qu'il se fasse mal [illeg] [85] Mon bon ami, ce voyage me laisse de plus doux souvenirs que l'autre. Il a dû en être de même pour toi. Conservons dans nos cœurs la certitude de notre attachement réciproque et nous supporterons mieux notre absence. [illisible] Aujourd'hui je compte aller voir un moment ma cousine Périsse qui est toujours malade. [86]Adieu mon bon ami, Marsil est parti pour voyager ; je ne sais pas comment faire pour les gravures de ton livre ! 2

(1) Trois pages in-8° et adresse à Bourg sur la quatrième. Ampère a été à Lyon du 18 avril (Pâques) au 21.
(2) Le traité de physique qui ne paraît pas avoir été terminé.

Please cite as “L108,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 28 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L108