From Jean-Marie Périsse-Marsil   13 février 1805

[406] Lyon ce 25 pluviôse an 13 [13 février 1805]
Cher frère,

M. Desvignes notre compatriote partant pour Paris avec son fils, ami intime de Périsse, veut bien se charger de te remettre la présente et te comptera pendant son séjour à Paris les 450 francs que j'avais à t'envoyer. Si tes occupations te permettent de lui être de quelque utilité, tu me feras plaisir.

M. Guidi l'aîné vient de nous faire ses adieux, il va prendre sa place au lycée de Nîmes, bien fâché de quitter la tienne au lycée de Lyon sur laquelle il comptait et où l'on a nommé M. Clerc. J'ai pensé à part moi que tu as pu aider à ce dernier. Au reste Guidi ne renonce pas dit-il à Lyon : il y laisse ses meubles, ses livres et s'il ne peut parvenir à y obtenir une place, il reviendra y donner des leçons particulières.

[407]Je te donne de bonnes nouvelles de Mme Carron. Élise a été un peu indisposée et va mieux. Ma femme a été malade et se rétablit ainsi que ma petite Fanchette dont la santé est bien faible. Tous les autres ne vont pas mal et tous en général ont bien pris part aux nouvelles que tu m'as données de ta santé, et me chargent de leurs embrassements pour toi.

Adieu, ton ami Marsil

Périsse te fait ses amitiés particulières.

Si tu vois M. et Mme Carron, dis-leur je te prie combien moi, ma femme et toute notre maison avons pris part à sa nomination à la place de courtier, la joie serait encore plus grande si nous ne voyions que cela les tiendra éloignés de nous. 1

[408]A Monsieur Ampère, répétiteur d'analyse mathématique à l’École polytechnique, Faubourg-Saint-Germain, à Paris

Please cite as “L1091,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 25 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L1091