To Jean-Jacques Ampère (fils d'Ampère)   s.d.

s.d

Tu vois par là pourquoi il n'est plus possible que j'aille à Vanteuil. Mais, comme il faut que tu me rendes le service de signer avec moi les billets de Bouchot, je te supplie de m'écrire si tu seras à Paris d'ici à huit jours ; car il faut qu'ils soient signés de nous deux avant le 20. Ton travail sera-t-il fini à cette époque ? Si tu reviens plus tôt, ce sera un vrai bonheur pour ta sœur et moi ; mais il n'y a pas de nécessité comme pour les billets dans huit jours. C'est un bonheur extrême d'avoir trouvé cet argent à emprunter dans un moment comme celui-là. Un billet à ordre protesté contre moi, ma place à l'Université était perdue, quand même le porteur de billet n'aurait pas profité du pouvoir qu'il aurait eu de me faire mettre à Sainte-Pélagie. Je joins ici la copie de la quittance que tu exigeras de M. Ride en lui remettant les 260 francs. S'il ne recopie pas, il faut qu'il écrive au bas : l'écriture approuvée avant de signer. Adieu mille fois, cher fils. A. AMPÈRE

Tu recevras demain les 260 francs par la voiture de Dombas. Porte-les vite à Gabriel [Ride] pour qu'il ne fasse pas quelques coups de tête. Tout à toi.

Please cite as “L11,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 8 May 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L11