From Julie Carron-Ampère (1ère femme d'Ampère)   28 avril 1802

[194] Du mercredi matin [28 avril 1802]

[illeg] Mon ventre est un peu plus gros qu'autrefois ; mais il ne me fait pas plus de mal [illeg] M. Petetin vint hier. Il dit que je pouvais aller à la campagne pour une quinzaine seulement et que, jusque-là, il ne pouvait rien faire. Je n'irai pas pour quinze jours à la campagne ; mais dans quelque temps, je verrai.[115] Ne t'inquiète pas pour ta Julie ! Elle t'aime toujours bien et la tendresse qu'elle a pour toi fait tout le contraire de sa santé. Car, depuis notre mariage, l'une s'affaiblit et l'autre augmente [illeg] Je n'avais pas pu encore compter mes dépenses depuis que j'étais malade et [illeg] que Marsil nous[196] a remis des ventes faites de tes instruments [illeg] je trouve qu'il me manque 18 L. Si tu les avais prises pour payer quelque chose, je crois bien que je m'en rappellerais. Si tu peux me renvoyer, avec l'argent que tu dois remettre à Pochon, 4 L. 18 S., cela servirait pour les chandeliers de Mme Beauregard [illeg] [197]

Au citoyen Ampère professeur de physique à l'école centrale à Bourg

Please cite as “L113,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 28 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L113