From Julie Carron-Ampère (1ère femme d'Ampère)   4 mai 1802

[123]du Mardi matin [4 mai 1802]

Mon bon ami, j'ai reçu ta grande lettre où tu me parles de toutes tes promenades, de mes lettres, et cela me fait bien plaisir ; mais je serais bien aise de voir dans quelque autre lettre que tu as bien avancé ton petit ouvrage, que tu en es content [illeg] Mais comment feras-tu pour qu'on sache que tu voudrais être nommé à Lyon ? C'est le plus essentiel et je vois que ce n'est pas trop facile. Parle-moi beaucoup de tout ce que tu sais ou que tu penses à cet égard. Rien ne m'occupe davantage dans ce moment. Je voudrais savoir mille choses que personne ne peut me dire. Je n'ai pas revu M. Couppier ; il est tout régulier et ne vient qu'une fois toutes les semaines.

[124] [illeg] J'attends ta mère aujourd'hui ; elle fait souvent de petits voyages et ne finit jamais rien. Elle ira décidément prendre le lait d'ânesse à Poleymieux ; pour moi, je ne sais où j'irai encore où j'irai. M. Petetin doit venir demain et nous verrons ce qu'il dira. Adieu mon bon ami[125] [illeg] Notre petit a été malade d'un gros rhume. Pour la vaccine, j'y pense moins que jamais. L'oppression qu'il a eue de son rhume et ses oreilles qui jettent toujours me prouvent qu'il a de l'humeur cachée. L'on dit que la vaccine est[126] fort dangereuse avec cette humeur [illeg]

Please cite as “L119,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 29 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L119