From Julie Carron-Ampère (1ère femme d'Ampère)   14 mai 1802

[217]DuVendredi matin [14 mai 1802]

Je le tiens enfin ce manuscrit que j'avais tant, tant de peur que tu n'achevasses pas. Je viens de le remettre à mon cousin Périsse [illeg] M. Couppier doit revenir ce soir et je le lui montrerai. Demain je prendrai M. Cajèle ou un autre pour m'accompagner chez M. Roux, à qui je porterai ton ouvrage. Une fois que j'aurai fait connaissance avec lui, je pourrai y retourner au cas qu'il ne se presse pas de te répondre. Ta lettre est fort bien et, en tout, je trouve mon mari bien sage, bien gentil, je l'embrasse de tout mon cœur et l'aime bien d'avoir bien travaillé mon bon ami[218] [illisible] Mon cousin a la complaisance de te prêter cinq numéros du Moniteur, mais sous la condition expresse de ne les prêter à personne et d'en avoir le plus grand soin sans oublier de les renvoyer au premier voyage de Pochon bien ficelé. [illisible]

Mon bon ami je me porte réellement mieux et je ne peux me déterminer à me mettre dans mon lit pour me rendre malade [illisible] [219] Petetin m'a dit que j'étais libre de commencer, lorsque je voudrais, les fraises et les cerises, m'y engageant ; c'est une nourriture qu'il croit très bonne pour moi. [illeg] [220] [illeg]

Please cite as “L124,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 28 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L124