From Julie Carron-Ampère (1ère femme d'Ampère)   1er juillet 1802

[88]DuJeudi [1er juillet 1802]

Mon bon ami je profite du moment où l'on fait mon lit pour t'écrire que je suis toujours de même. Rien n'est changé à mon régime. Voilà le sixième jour de mon régime 1 et ne n'éprouve encore ni dévoiement ni autre chose. C'est toujours comme tu m'as vu ; Voilà tout ce que je peux te dire, ne sois pas en peine si tu ne reçois pas de mes lettres, les courriers sont peu exacts. Adieu bon ami je t'embrasse bien fort et [illisible] de peur de me faire mal[89] [illeg] M. Petetin a dit que les examinateurs des lycées s'en rapporteraient vraisemblablement à l'opinion publique sans faire d'examen et qu'ils consulteraient ici M. de Laurencin, Braiset et autres, et aussi M. Morel, frère de celui que tu connais. Il a dit qu'il était essentiel que tu lui écrivisses pour te faire recommander à son frère d'ici et à ceux qui connaîtront pouvoir t'être utiles. Adieu j'ai la main lasse, écris bien à M. Morel je t'en prie.

>A monsieur Ampère, professeur de physique à l'école centrale à Bourg
(2) Le régime consiste à rester couchée à la diète, en ne mangeant que des fraises et de la glace.

Please cite as “L142,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 28 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L142