From Julie Carron-Ampère (1ère femme d'Ampère)   3 juillet 1802

[82]DuSamedi [3 juillet 1802]

Mon bon ami, je suis toujours de même. Mon régime ni moi n'avons changé depuis ton départ. Je mange des fraises, mais rien d'autre. Voilà le huitième jour et je ne vois point de changement. C'est bien long pour bien s'ennuyer dans son lit. C'est bien triste d'avoir faim et de ne pouvoir manger. Je t'écris ce mot parce que je [illisible] de m'appliquer parce que j'ai mal à la tête aujourd'hui. Adieu, adieu cher ami, je t'embrasse de tout mon cœur, je t'aime de même. Prie Dieu que j'aie la patience qu'il me faut. Adieu encore, ton petit, ce petit se porte bien, [illisible]

[83]À monsieur Ampère, professeur de physique à l'école centrale à Bourg

Please cite as “L143,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 27 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L143