From Julie Carron-Ampère (1ère femme d'Ampère)   9 juillet 1802

[53]DuVendredi [9 juillet 1802]

[illeg] J'ai su hier par M. Petetin qu'il avait reçu une lettre de toi... Je suis étonnée que tu lui aies écrite ; car tu comprends qu'il a bien d'autres choses à faire qu'à t'écrire. Tu crains que je ne prenne pas assez de glace ! Comment veux-tu, mon bon ami, savoir ce que je prends et, après avoir tourmenté M. Petetin et les autres pour entreprendre ces remèdes, pourquoi veux-tu lui dicter ce que tu crois meilleur ? [illeg] Au reste, je mange à présent un craquelin le matin et quelques biscuits dans la journée. Je suis depuis deux jours sur une bergère près de la fenêtre où je peux m'occuper à lire ou à travailler de petits moments [illeg] [54]Mais c'est si long, si long que j'ai peur de n'avoir pas de patience jusqu'au bout. Prie Dieu qu'elle m'arrive de sa part, c'est la meilleure. Et toi, gare-toi bien de quitter dans un moment où tu as tant besoin de finir ce petit ouvrage ! [illeg] Adieu, la main me tremble.

[55]Au citoyen Ampère professeur de physique à l'école centrale du département de l'Ain à Bourg

Please cite as “L146,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 27 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L146