From Julie Carron-Ampère (1ère femme d'Ampère)   21 juillet 1802

[182]DuMercredi [21 juillet 1802]

Mon bon ami, je t'écris à la hâte. Ma chambre est arrêtée d'aujourd'hui à Charbonnières. J'espère partir vendredi avec maman ; une petite chambre coûte 50 sols par jour. A combien de dépenses je suis entraînée pour rétablir ma santé ! Si une fois je la tiens, je veux en jouir et je ne veux pas que tu me rendes malade. Mais, si les eaux ne me guérissent pas, je ferai par dépit une petite Julie pour essayer de tous les remèdes. Je ne sais pourquoi je t'écris tout cela. Je suis bien pressée. Mon cousin fait copier pour toi quelque chose qui est sur les journaux, qu'il t'enverra le plus tôt possible.[183] Fais vite ton livre, je t'en prie en grâce. Tant pis si le commencement ne va pas si bien. Adieu, adieu. Je laisse mon petit à Lyon, près d'élise. Adieu, je n'ai pas le temps de t'en dire davantage.

A monsieur Ampère professeur de physique à l'école centrale du département de l'Ain à Bourg

Please cite as “L153,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 28 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L153