From Julie Carron-Ampère (1ère femme d'Ampère)   27 juillet 1802

[192]DuMardi [27 juillet 1802]

Mon bon ami, tu me crois à Charbonnières et je suis bien loin d'y être. Depuis que j'avais formé ce projet, j'ai été toujours malade. J'ai même pris un peu de fièvre qui est passée aujourd'hui. M. Petetin a tâté mon ventre qui est toujours comme il était ; mais, pour lui, il a trouvé que, jusqu'à présent, il n'avait pu juger des choses et qu'il voyait à présent que c'était un dépôt dans l'épiploon ou les parties grasses. C'est ce qu'avait dit autrefois M. Brac que c'est un dépôt de lait comme Mme Brunet, qui n'est pas du tout dangereux à ce qu'assure M. Petetin [illeg] [193] [illeg] Ta femme n'avait-elle pas raison de te dire que les médecins n'étaient pas des dieux ?... Au reste, M. Petetin a avoué de trop bonne foi qu'il s'était trompé, pour qu'il fût possible de s'en plaindre. Ainsi j'espère que tu n'en parleras jamais, jamais à personne [illeg] Adieu, je t'envoie plus du baiser que tu demandes.

Please cite as “L157,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 27 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L157