From Julie Carron-Ampère (1ère femme d'Ampère)   6 août 1802

[209]Du Vendredi [6 août 1802]

Mon bon ami, j'ai reçu ton paquet par Pochon. J'espérais y trouver ton manuscrit. Car, à force de le vouloir bien faire, il ne sera pas fait du tout et tu verras les lycées s'organiser sans avoir eu le temps de te faire connaître. Il me semble que la proposition de M. de Lalande de le présenter à l'Institut pourrait bien être avantageuse pour toi [illeg] Je te dirai pour agréable nouvelle que j'ai été ce matin jusqu'en Bellecour, avec ma tante, avec le petit, élise et maman. Je l'ai trouvé bien loin [illeg] M. Petetin vient rarement à présent et je suis très embarrassée dans le choix d'un autre. Je serais contente si, de lui-même, M. Petetin ne venait plus du tout. On n'aurait pas besoin de le lui dire. Je ne sais où tu as pris que cet Egonet avait guéri une maladie pareille en toutes choses à la mienne. Je ne sais[210] seulement pas bien celle que j'ai et encore moins celle qu'avait cette dame [illeg] Je sais seulement qu'elle avait une grosseur près du foie et qu'elle a fait des petites dragées blanches comme du lait. Je ne suis pas encore tout à fait si bien que j'étais avant de commencer ce régime ; mais j'espère que, si je n'éprouve pas de nouvelle rechute, dans peu ce sera de même [illeg] Je te prie de m'envoyer 12 livres de beurre en mallette [illeg] [211] [illeg]

A monsieur Ampère professeur de physique à l'école centrale du département de l'Ain à Bourg

Please cite as “L161,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 28 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L161