From Julie Carron-Ampère (1ère femme d'Ampère)   16 novembre 1802

[225]DuMardi matin [16 novembre 1802]

[illeg] Je te dirai que je continue à me bien trouver, que les boutons du petit sont bien formés. Il n'a pas eu encore le moindre malaise. J'espère cependant que c'est la bonne vaccine [illeg] [226] Je ne sais point de nouvelles depuis que tu es parti. Nous ne savons rien parce que nous ne voyons rien. Ma sœur, ma cousine, ma tante vinrent dimanche ; mais, comme elles paraissent craindre la vaccine, je n'ose pas les engager à venir ni y aller moi-même.[illeg] [227] Ton petit est toujours bien charmant, il pense bien à toi et il s'amuse à chanter aussi bien que toi. Cela me fâche de voir qu'il ne saura pas suivre un air ; mais je lui passe de te ressembler pour cela pourvu qu'il ait aussi bon cœur que son père, qu'il sache aussi bien aimer, qu'il ne pense guère à lui et beaucoup aux autres. Pour toi, tu penses plus à ta femme qu'à tout l'univers. Je voudrais qu'il n'aimât pas la sienne si exclusivement. Car alors les pauvres mères sont bien négligées. N'oublie pas d'écrire à la tienne que tu es arrivé à Bourg ! [illeg]

[228]A monsieur Ampère professeur à l'école centrale du département de l'Ain à Bourg

Please cite as “L170,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 27 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L170