From Julie Carron-Ampère (1ère femme d'Ampère)   8 décembre 1802

[25]DuMercredi [8 décembre 1802]

[illeg] Je te dirai d'abord que j'ai fait faire la séparation qui me coûtera 14 L. Tous nos meubles y sont allés avec les matelas et la paillasse du grand lit. Voilà une affaire rangée. M. de Las a toujours un air très honnête. Je laisse chez lui la vieille commode et le garde-manger. Les glaces sont chez mes cousins. J'ai encore quelques petites choses à ôter et puis je donnerai les clefs [illeg] Je crois que tu as fort bien fait d'envoyer une lettre à Prony.

[26]Plusieurs recommandations ne peuvent pas nuire et M. de Jussieu, qui ne veut que t'obliger, te l'avait conseillé lui-même [illeg] Pour ce qui regarde les lycées, ni moi ni personne de ceux que je vois n'en savent le premier mot. J'en veux à M. Couppier qui ne savait pas même la suppression des écoles centrales. M. Daburon sera nommé au Lycée de Marseille [illeg] [27] [illeg] Ne t'ennuie pas trop là bas ! C'est un bonheur que tu puisses travailler dans un moment où nous en avons tant besoin, un bonheur d'avoir loué notre appartement, un bonheur que je me porte mieux et que je puisse être près de maman. Espérons que ce mieux sera encore mieux au printemps [illeg] [28] [illeg]

Please cite as “L184,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 10 May 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L184