From Julie Carron-Ampère (1ère femme d'Ampère)   4 janvier 1803

[260]DuMardi matin [4 janvier 1803]

Mon bon ami, comment as-tu fait ton voyage sans avoir le sol sur toi ? Tu fus chercher ta bourse dans ton habit bleu, tu me le dis et je ne doutais pas que tu l'aies prise. Enfin, tu auras bien payé ton oubli ; car tu auras sûrement été bien ennuyé. Pour moi, je ne peux presque plus dormir [illeg] élise a l'air toujours fâchée contre moi ; mais, comme je ne lui dis rien, rien du tout, elle ne me dit rien non plus et nous sommes ensemble comme si nous n'y étions pas. Maman n'est pas mal avec elle, de ce côté tout va bien ; mais, pour moi, j'ai démérité sérieusement. Je me tiendrai froidement tranquille jusqu'à ce que je voie que mes avances ne seront pas rebutées.

Adieu mon cher ami[261] [illeg] Ton petit se porte bien. Il m'a dit qu'il fallait te dire : J'aime bien mon papa, s'il vous plaît.

Adieu, dis moi s'il te plaît les jours de courrier.

[262]A monsieur Ampère professeur de physique à l'école centrale du département de l'Ain à Bourg

Please cite as “L195,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 26 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L195