From Julie Carron-Ampère (1ère femme d'Ampère)   1er février 1803

[22] Du Mardi [1er février 1803]

[illeg] Je me lève depuis hier et je ne m'en trouve pas mal. Je vais te raconter comment tout a été depuis que je ne t'ai écrit. Samedi j'étais bien mal à mon aise et élise a pris un violent courant d'air à l'oreille et souffre jour et nuit. Notre pauvre petit a pris un gros rhume ; il a été bien malade le dimanche l'après-midi, j'avais bien peur qu'il ne fut tout à fait malade mais cela va mieux et j'espère que ce ne sera rien. Ma pauvre mère ne veut pas le quitter la nuit, quoiqu'elle-même soit très enrhumée. Mais ne te fatigue pas trop de tous nos maux ! Ils ont tous pris une tournure à finir bientôt. Préserve toi du froid [illeg] Tu dois avoir ces messieurs près de toi à présent. Tu me diras bien tout, tes craintes et tes espérances. Tu dois tout, tout me dire. Ne te reproche pas ta lettre ; je l'aurais toujours su [illeg] [23] [illeg]

[24]Monsieur Ampère professeur de physique à l'école centrale à Bourg

Please cite as “L209,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 18 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L209