From Julie Carron-Ampère (1ère femme d'Ampère)   4 mars 1803

[78]Du Vendredi matin [4 mars 1803]

[illeg] M. Petetin m'a fait frotter avec de l'huile d'amande douce et de l'alcalie volatile, cela me fit un bien [illisible], j'en fus très [illisible] toute la soirée et je fus me coucher dans l'espoir de me lever un moment aujourd'hui, mais j'ai moins bien dormi, ma jambe me fait toujours mal. Il fait plus froid et je n'essaierai pas aujourd'hui mais peut-être demain, cependant [79]je suis bien mieux que tu ne m'as laissée. Je peux me tourner facilement dans mon lit. Ainsi ne sois pas en peine et écris tes mathématiques sans trouble !

Je te dirai que, depuis hier, je sais par ma sœur que, dans la maison qui enfonce à côté d'elle, au second étage, est un appartement à louer ; fort clair parce que la rue est large dans cet endroit. Il y a cinq pièces dont trois sur la rue, la cuisine et une autre pièce sur la cour. Toutes les pièces ont cheminée ; mais les commodités sont à côté la pierre d'évier sans aucune séparation. Le prix de l'appartement est de 600 L. et 5 louis d'étrenne, un bail de 6 ans. élise et maman sont allées le voir ce matin. Si maman venait occuper deux chambres, ce serait peut-être bien ; mais autrement c'est[80] bien cher [illeg] Que je suis fâchée que tu ne sois pas ici ! Que je voudrais savoir ton avis ! écris-moi de suite [illeg] peut-être n'aurai-je pas le temps d'attendre ta réponse ; car on a quasi loué ; on n'est en différend que de 2 louis d'étrenne [illeg] [81] [illeg]

Monsieur Ampère à l'école centrale à Bourg.

Please cite as “L225,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 26 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L225