Mon bon ami, je pense à ce que tu fais ces fêtes ; tu travailles sans doute à tes mathématiques, ou bien à ranger ton cabinet pour être tout prêt à revenir au cas où ta nomination viendrait. Mais, plus je l'attends, plus je crains, et je donnerais quelque chose de bon pour que tu l'eusses dans ton portefeuille. A propos de portefeuille, n'oublie pas à Bourg ton congé définitif, ni tes autres papiers de ce genre ! Ils sont bien précieux puisqu'ils assurent notre tranquillité [illeg] [279] [illeg]
[280]Du mercredi - Je reprends la plume, mon bon ami, pour te dire que j'ai reçu hier une lettre de toi. A présent, j'éprouve comme un serrement de cœur en les lisant. Tu dis bien que nos âmes s'entendent et que nous nous aimerons toujours. Je suis de ton avis j'attendrais d'être à Lyon pour terminer ce qui t'occupe en ce moment. Ce n'est pas, comme tu le dis, une chose qu'on puisse faire à la légère.
Please cite as “L242,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 25 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L242