From Jeanne-Antoinette Ampère (mère d'Ampère)   juin 1803

[Juin 1803]

[164]Tu dois te ressouvenir, mon cher ami, que tu emportas ta lunette dans le temps que tu étais dans la rue Mercière et que nous te dîmes que c'était une lunette perdue ; mais, comme à ton ordinaire, tu fis à ta tête. Pour les morceaux de vitre, [ils] sont en poussière. Les chats en ratant les ont fait tomber. Pour les fioles de sirop, nous ne savons comment te les envoyer. Si ce tapis est trop laid pour te servir, tu me le renverras. Pour le fil de laiton, la tatan l'a cherché partout, il a disparu. Nous t'envoyons deux bobines que nous avons trouvées. Nous avons eu aujourd'hui des nouvelles de ta femme ; elle était bien. Tout s'accorde pour que je ne puisse pas la voir ici. Je ne peux plus avoir de plaisir dans ce monde. Adieu, je t'embrasse et suis ta bonne mère. Veuve AMPÈRE.

[165]A Monsieur Ampère, à Lyon.

Please cite as “L245,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 28 March 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L245