To François Clerc   15 novembre 1804

24 brumaire à 11h. 3/4 [15 novembre 1804]

Me voici dans la ville que vous habitez, mon cher ami, et il est trop tard pour que je puisse vous embrasser. J'avais quelque espérance à vous donner. MM. Roux et Mollet vous préféraient à Guidy, le censeur peut-être aussi ; vous devriez leur écrire à tous trois, et à tout ce que vous pouvez avoir de protection à Paris. N'oubliez pas des lettres à Fourcroy et aux inspecteurs ! écrivez-moi à Paris, soit à mon ancienne adresse, soit à l'école Polytechnique 1. Vous devriez envoyer à Paris quelque ouvrage. J'ai remis votre mémoire à M. Roux qui m'a donné sa parole de faire tout son possible pour que vous soyez nommé correspondant de l'Académie à la première occasion. Remerciez-le en lui écrivant.

Je vous embrasse mille fois, et je vous prie de me rappeler au souvenir de Mme Clerc. A. AMPÈRE

(2) Il n'a logé à l'École Polytechnique qu'au bout d'un mois. Voir la Lettre 0257.

Please cite as “L256,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 23 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L256