J'ai reçu, mon cher ami, avec un grand plaisir de vos nouvelles par Barbier. J'espère comme vous qu'il sera reçu cette année à l'école Polytechnique. Je ne sais rien de nouveau au sujet de l'instruction publique ; mais je compte sur le Ministre de l'Intérieur qui a, à cet égard, les meilleures intentions, et surtout sur M. Degérando.
J'ai dîné l'autre jour chez lui avec Biot et Cuvier et je me suis assuré aisément de toute l'envie qu'il a de propager les connaissances qui méritent vraiment ce nom, et de donner, autant qu'il est possible en ce moment, à l'instruction publique la direction que nous désirons tous deux qu'elle ait.
Pardon si je ne vous écris qu'un mot à la hâte, je suis très pressé et j'espère vous voir dans trois semaines. Je vous embrasse en attendant de toute mon âme. Votre ami pour la vie. A. AMPÈRE
Please cite as “L275,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 25 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L275