From Jeanne-Antoinette Ampère (mère d'Ampère)   4 décembre 1806

[115] 4 décembre 1806

[illeg] Il faut au moins tous les quinze jours un quart d'heure pour moi ; autrement je ne vivrais pas ; et ma peine serait bien plus grande à présent que je sais que ma fille est malade. Mais il ne faut pas tant t'en désoler. A quatre mois et demi cela ira mieux [illeg] [116] [illeg] Embrasse-la bien tendrement pour moi ! Que je te plains, mon pauvre enfant ! Je connais ton cœur ; tu vas même au delà de ses peines. Et ne sais-tu pas qu'il n'est point de bonheur parfait sur la terre ? Nous naissons pour souffrir plus ou moins [illeg] [117] [illeg]

[118]A monsieur Ampère, rue du Faubourg Poissonnière n°3 à Paris

Please cite as “L304,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 25 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L304