To Jenny Potot-Ampère (2ème femme d'Ampère)   28 juin 1807

[18] Dimanche 28 juin 1807
Madame,

vous connaissez trop toute la tendresse que vous m'avez inspirée pour ne pas sentir combien je regrette de me voir contraint par des circonstances impérieuses dont je rends compte à Monsieur votre père, de venir habiter sans délais le quartier où me fixent mes occupations journalières. J'ai écrit à Monsieur votre père pour le prier de consentir à ce que vous puissiez continuer de déjeuner chez lui jusqu'à votre entier rétablissement. A cette époque, je vous prierai de choisir avec moi un appartement qui vous plaise dans le faubourg Saint-Germain à portée de mon travail. Puissé-je contribuer à ce que vous vous y trouviez heureuse autant que je désire que vous le soyez ! Soyez persuadée, Madame, que vous[2] trouverez toujours en moi les sentiments de l'époux le plus dévoué. Vous savez bien que rien ne peut empêcher que vous soyez toute ma vie le premier objet de mes plus tendres affections. A. AMPÈRE

Please cite as “L317,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 20 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L317