From Jeanne-Antoinette Ampère (mère d'Ampère)   11 juillet 1807

[135] 11 juillet 1807

[illeg] Où es-tu ? Que dis-tu ? Quelle est la réponse de M. Potot ? Je ne sais rien et suis dans des transes difficiles à imaginer. Je crains que tu ne fasses quelque sottise. Tu ne saurais trop te méfier des personnes qui t'ont rendu si malheureux, qui t'ont fait faire ce qu'ils ont voulu, espérant que tu te rebuterais et que tu te retirerais. Ils ne voulaient point te donner leur fille et toi, mon pauvre enfant, pouvais-tu t'imaginer que tu pourrais faire le bonheur d'une personne élevée dans le grand monde, sur le grand ton ? Tu dois te consoler et te dire : Je ne pouvais pas la rendre heureuse ; je ne dois plus y penser, ne t'occuper que de tes sciences et travailler plus que jamais pour faire un sort à ton pauvre petit, pour tranquilliser ta bonne mère [illeg] [136] [illeg] je te répète de ne rien faire qu'avec un conseil. Prends garde ! Je crains tout pour toi. Je te connais et ne serai tranquille que quand je saurai le résultat de ta démarche [illeg]

A Monsieur Ampère secrétaire du Bureau Consultatif, hôtel de Conti, rue de Grenelle, S[ain]t Germain n°10 en face du Ministère de l'Intérieur à Paris

Please cite as “L326,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 25 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L326