From Claude-Julien Bredin   21 août 1807

[105] Vendredi 21 août 1807

Hier matin, j'étais chez Ballanche quand il a reçu votre lettre. Quand il m'eût dit qu'il ne croyait guère pouvoir aller vous voir vendredi soir malgré le vif désir qu'il en aurait, je lui dis qu'il me serait difficile aussi...

Un instant après, je lui dis : Soit que nous puissions ou que nous ne puissions pas y aller, il vaut mieux, ce me semble, ne pas nous rendre à son invitation ce jour-là. Notre bon ami est un peu étourdi (excusez-moi, Ampère) ; il n'a pas fait attention que le premier jour de son retour doit être entièrement pour ses parents. Ballanche a été entièrement de mon avis.

Oui, mon bon ami, nous nous infligeons cette privation... Votre bonne mère,[106] votre tante, votre sœur, votre enfant jouiront de vous sans partage.[illeg]

J'espère vous voir samedi matin [illeg] Mela (2) qui est sur le point d'accoucher... J'aime mieux que notre première entrevue soit à Poleymieux que partout ailleurs. Je crois que notre ami Bonjour m'accompagnera... Dites-moi si je dois dire à mon père et à ma mère dans quelle situation vous êtes avec votre femme, afin qu'ils ne vous en parlent pas [illeg] [107] [illeg] [108] [illeg]

Please cite as “L336,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 25 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L336