From Julie Carron-Ampère (1ère femme d'Ampère)   2 mai 1800

[2 mai 1800]
[91]Du vendredi soir

Mon bon ami, j'ai reçu ta lettre ; mais combien je suis fâchée de n'être pas à Lyon ! Ma pauvre, ma bonne sœur, combien elle a été seule dans ce premier moment ! Demain je pars par la diligence avec Françoise. Ne sois pas en peine de mon voyage. Si tu viens à ma rencontre, Louison n'a pas besoin de venir ; mais seulement de nous préparer à souper . Je te prie, mon bon ami, si [tu] me dis bonjour en m' embrassant devant tout le monde, n' aie pas ton air ordinaire à me serrer dans tes bras. Je t'en prie , réserve cela pour quand nous serons seuls et je t'en saurai bien bon gré  ! Adieu mon ami, adieu ; je serai bien aise de revoir ma sœur et toi. Tu sais si je t'aime. Adieu encore, ne m'écris pas parce que je serai près de toi lorsque [illisible] arrivera adieu

[92]A Monsieur Ampère, rue Bât-d'Argent, à Lyon.

Please cite as “L34,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 28 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L34