To Claude-Julien Bredin   mai 1808

[Mai 1808?]

Que j'aurais besoin dans de pareils moments de t'avoir près de moi, de recevoir tes conseils ! J'ai fait ce que me prescrivait M. d'Ambérieux. Il y a déjà eu des procédures, un jugement, un appel et je ne sais point encore ce qui en résultera. En attendant, ma vie est troublée et agitée. Je ne fais rien de bon en m'efforçant de travailler.

Ballanche a passé une journée avec toi avant son départ. Comment ne m'as-tu pas écrit un précis de votre conversation ? Tu sais bien l'intérêt qu'elle doit m'inspirer. J'ignore la cause de ses peines nouvelles : car j'ai cru comprendre que le consentement des parents ne lui manquait point, que les paroles étaient données 1. D'où viennent donc les obstacles qui traversent son bonheur ? En quoi consistent-ils ? Je désire que ces mystères me soient révélés. Je lui écrirai dès que j'aurai fait sa commission auprès de M. de Chateaubriand.

(2) Il s'agit du mariage avec Bertille d'Avèze (voir plus haut Lettre 0348).

Please cite as “L349,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 23 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L349