From Claude-Julien Bredin   9 mars 1811

[97] 9 mars 1811

[illisible] est bien heureux, que ne m'est-il permis de l'accompagner. Tu me donnes la douce espérance de ton prochain passage à Lyon ; il est probable que tu seras plus libre que l'année dernière, et moi serai-je un peu maître de mon temps, je crois que j'aurai très peu de travail dans ce moment là.

Depuis que j'ai reçu ta dernière lettre, Ballanche m'en a fait lire une autre. Comme nous voudrions pouvoir adoucir tes chagrins ! Mais toi seul le pourrais et ce qu'il y a de terrible, c'est que tu ne le crois pas. Quelle peinture tu fais de ta vie ! Comme tu fais sentir jusqu'à quel point elle est pénible ! Mais, quand tu dis que tu ne sais pas faire deux choses à la fois, tu te méconnais. Personne ne le pourrait mieux que toi ; ta volonté seule s'y oppose et non ta tête : c'est-à-dire que tu ne veux pas te gêner, te contraindre à ramener tes pensées sur un sujet. Tu suis l'idée qui te plaît parce que tu ne veux pas la quitter

[illeg] [98] [illeg] [99] [illeg]

[100]A monsieur Ampère

Please cite as “L378,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 26 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L378