To François Carron (frère de Julie)   30 novembre 1813

30 novembre [2 novembre 1813]

Cher frère et bon ami. Nous partons enfin dans deux heures, ta femme paraît aller mieux. éliza est de la meilleure santé. Nous serons à Paris probablement mercredi soir. Nous sommes quatre dans la voiture parce qu'on a pensé, et je trouve avec beaucoup de raison, que la garde de ta femme l'accompagnerait jusqu'à Paris. C'est une bien plus grande sûreté. Tout me paraît avoir été au mieux. Je crains de manquer le courrier et cela me fait abréger ma lettre. M. Gilbert que j'ai vu hier, m'a assuré que cette maladie, qu'il nomme pyrosie de l'estomac est grave à cause des grandes douleurs, mais n'est jamais véritablement dangereuse pour la vie. Il répond qu'il ne peut y avoir d'accidents en route et qu'au contraire elle en sera infiniment mieux.

Adieu, mon bien bon ami, je t'aime et t'embrasse de toute mon âme.

A. Ampère

A M. Carron, rue du Faubourg,-Saint-Denis, n° 19, à Paris

Please cite as “L461,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 28 March 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L461