To François Carron (frère de Julie)   1815 ?

Mardi [1815 ?]

Cher frère et bon ami. Je me suis inquiété toute la nuit de l'idée que notre conversation d'hier ne t'eût causé quelque inquiétude. Il n'y en a point à avoir, puisque je passerai bien décidément sur l'inconvénient dont nous parlions, s'il n'y a pas moyen de faire autrement et la chose aura toujours lieu. J'avais bien à faire aujourd'hui et cependant, je ne puis rester sans te parler. C'est pourquoi, après avoir donné ma leçon à l'école Polytechnique qui a lieu ce matin, j'irai te voir. Ce sera entre 10 heures et 11 heures. Ainsi, je t'en prie, de ne pas sortir avant que nous ayons causé. Adieu mon frère, adieu, mon véritable ami, je t'embrasse de tout mon cœur. A. Ampère

A Monsieur Carron, rue du Faubourg-Saint-Denis, n° 19, à Paris.

Please cite as “L504,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 16 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L504