To François Carron (frère de Julie)   Hiver 1816-1817 ?

[Hiver 1816 à 1817 ?] 1

Voici, cher frère et bon ami, la recette pour le sirop qui m'a tant fait de bien, en en prenant pendant deux jours une cuillerée toutes les trois heures. Je t'envoie l'ordonnance telle que Pariset l'a écrite, et dès le matin, afin que tu en puisses prendre aujourd'hui. Tu verras qu'après-demain tu seras guéri.

Je t'embrasse de tout mon cœur et te charge de mille amitiés pour ma sœur et pour notre chère éliza. Ton frère et meilleur ami. A. Ampère Sirop de kinkina........... zü d'ipécacuanha...... zi diacode.............. zi à prendre par cuillerée de trois en trois heures.

A Monsieur Carron , rue du Faubourg-Saint-Denis, n° 19, à Paris.
(2) Carron est courtier de commerce (succession espérée de son oncle) de 1805 à février 1817. Néanmoins, en juillet 1816, J.-J. Ampère parle de leur nouvelle maison avec jardin. En juillet 1819, on liquide la succession de Mme Carron mère, morte en mars. En janvier 1822, il s'intéresse à l'affaire Holterman (forge de Chailland) où il ira passer l'année 1824, de janvier à juillet. En août 1824, il a une place à 8 lieues de Paris (lettre p. 662-664). En juillet 1831, il marie sa fille à Henri Rivail. Elle a le choléra en 1832. Carron a habité : Juillet-août 1800, hôtel du Commerce, rue de la Loi, n° 102. Mars-avril 1801, chez Mercey, rue Cerutti, n° 16, à Paris. Juillet 1803-juillet 1807, rue Basse-Porte-Saint-Denis, n° 9, à Paris (ou 18). Juin 1812 à février 1817, faubourg Saint-Denis, n° 19, à Paris. Juillet 1816 à 1818, nouvelle maison délicieuse, d'après J.-J. Ampère, avec petit pavillon dans le jardin. Juin 1819, rue Feydeau, n° 1, à Paris. Janvier 1823, place du Caire. Janvier à juillet 1824, forges de Chailland, retour 3 Paris en juillet 1824 (voir J.-J. Ampère). Septembre 1825, à Nogent-les-Vierges. Juillet 1829, rue Sainte-Barbe, n° 5. Janvier 1831, rue de Tracy, n° 10. Avril 1832, rue des Petites-Écuries, à la Désarnod. Avril 1836, boulevard du Temple, n° 4, ou boulevard Saint-Martin.

Please cite as “L525,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 19 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L525