To Claude-Julien Bredin   20 février 1817

[20 février 1817]

[illeg] Tu éprouves plus que jamais, me dis-tu, le désir de participer à la table du Sauveur. Qu'aurais-je à souhaiter si tu me parlais davantage d'un autre sacrement que la miséricorde divine a daigné instituer pour qu'après ses égarements le pécheur pût chercher à s'unir à Dieu sans une extravagante témérité ? [illeg]

Ce que je demande à Dieu tous les jours pour toi, c'est que tu trouves à Lyon un ecclésiastique dévoré d'un zèle pur, qui puisse mériter toute ta confiance et être, au nom du ciel, le ministre de cette absolution. Je voudrais qu'il fût ton ami pour te parler des grâces que Dieu t'a faites, de tes peines et du repentir que tu sens de tes offenses envers lui. Je voudrais que ce prêtre, dans sa véritable charité, cherchât avec toi le moment où tu pourrais t'approcher du Saint Tribunal. Cher ami, un tel homme n'existerait-il donc pas à Lyon ? écris-moi, je t'en conjure, sur une question que je vais te faire en tremblant. Où en est-tu précisément sur ta croyance à l'église catholique ? [illeg]

Défie-toi des sectes ; que je n'aie point à me reprocher, en te procurant certains livres, de mettre dans tes mains des instruments de mort ! [illeg]

Please cite as “L545,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 25 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L545