To Jean-Jacques Ampère (fils d'Ampère)   14 septembre 1818

[265] Paris 14 septembre 1818

Je ne puis mieux finir, mon bon ami, le jour où nous nous sommes transportés dans la nouvelle maison, qu'en en employant le soir à t'écrire. Je ne sais comment je n'ai pas répondu à ta dernière lettre ; elle m'a fait un bien grand plaisir par ce que tu me dis de si vrai et de si bien exprimé relativement au but de l'homme et aux moyens d'atteindre ce but, qu'il faut bien se garder de considérer comme s'ils étaient eux-mêmes le but.

La vraie raison qui m'a empêché de t'écrire plus tôt est dans tout le temps qu'a absorbé l'arrangement de la maison pour ce déplacement d'une part et pour mettre l'entresol en état d'être loué au 1er octobre, en sorte qu'il ne me restait pas le temps nécessaire aux[266] choses indispensables. La même cause m'a empêché de faire un tableau psychologique que je voulais t'envoyer et de voir M. Stapfer qui m'est venu voir sans me trouver ; mais Chouly a fait la copie de ta composition, je l'ai là sur ma table et j'espère la porter demain à M. Stapfer.

Please cite as “L567,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 19 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L567