je suis désolé de ne m'être pas trouvé chez moi hier, vous avez pris la peine d'y venir deux fois, et j'avais un grand désir de vous voir pour vous communiquer divers résultats dont la recherche m'a beaucoup occupé avant-hier. Je serai encore obligé de courir aujourd'hui après ma leçon ; mais, comme je désire de plus en plus de conférer avec vous de ces résultats où il reste encore quelque obscurité, je passerai chez vous ce matin un peu avant ou un peu après 11 heures.
En allant hier à l'Institut, je passai à l'imprimerie ; on me dit qu'on attendait après les trois premières feuilles du Précis électro-magnétique qui sont chez vous, et qu'il convenait d'y mettre un autre titre pour les 500 exemplaires. Si vous pouviez, dans le cas où vous ne les auriez pas encore toutes lues, en achever la lecture et les petites corrections, s'il y en a à faire, pour 11 heures, j'y mettrais le nouveau titre chez vous et je les porterais ainsi corrigées par nous deux, après que nous y aurions écrit : bon à tirer quand les figures auront été mises et les fautes ici marquées auront été corrigées, à l'imprimerie près de laquelle mes affaires me feront passer en sortant de chez vous.
Recevez, je vous prie, l'assurance de ma bien sincère amitié et de la reconnaissance que j'ai de tout ce que vous faites pour moi. A. AMPÈRE
Please cite as “L610,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 25 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L610