To François Carron (frère de Julie)   7 janvier 1822

Mardi 7 janvier 1822 [8 janvier 1823]

Cher frère et bon ami, M. Berthier m'a reçu on ne peut mieux lorsque j'ai été le voir pour l'affaire de M. Olterman 1. Il m'a dit qu'il se ferait un plaisir de nous recevoir le jour que M. Olterman choisirait de deux à trois heures, excepté le mercredi qu'il a son Conseil des mines, et le dimanche.

Fais donc savoir cela à M. Olterman afin qu'il choisisse et écris-moi le jour qu'il aura choisi afin que je l'attende à 2 heures le jour qu'il aura choisi de jeudi, vendredi ou samedi prochain. Tu sais que mes lundis sont pris par la séance de l'Institut ; c'est pourquoi j'aime mieux qu'il prenne un des autres jours.

Voilà ce que je t'attendais pour te dire. J'aurais eu tant de plaisir à t'avoir ; quand me le procureras-tu donc ? En attendant, je t'embrasse de tout mon cœur et te prie d'embrasser bien tendrement de ma part ma sœur et éliza. Tout à toi. A. Ampère

A Monsieur Carron , place du Caire, vis-à-vis la rue Bourbon-Villeneuve, n° 33 à Paris.
(2) L'affaire Holterman, c'est déjà la forge de Chailland où Carron ira passer l'année 1824.

Please cite as “L613,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 19 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L613