From Claude-Julien Bredin   16 octobre 1825

[143] 16 octobre 1825

[illeg] [144]Mon ami, dis-moi quelque chose, quand tu m'écriras, de ces idées qui ont exercé sur ta vie une influence si prodigieuse, soit en bien, soit en mal ! [illeg] [illeg] Il paraît que l'Anglais, qui t'a coupé la luette, t'a débarrassé pour toujours de ton mal de gorge. C'est un grand point. Il faudrait bien qu'un autre Anglais fût assez habile pour te tirer de l'embarras où te met la mort de M. de Lacépède. Pauvre ami, je te plains d'être ainsi tiraillé entre des engagements antérieurs, des affections de cœur et ta conviction. A ta place, je serais tout aussi tourmenté que toi.

Il paraît que la Juive marche bien. Je m'en réjouis ; mais je n'aime pas qu'à cause d'elle on oublie Himélide.

Gasparin ne confirme que trop toutes les inquiétudes que j'ai sur les affaires de l'Orient. J'ai écrit une lettre, il y a quelques jours, sur la honteuse inaction de l'Europe. Je ne pouvais que cela, et cela n'est rien. Mais Ballanche dit que le pas d'une fourmi pèse sur le monde [illeg] [145] [illeg] Parle-moi du travail d'anatomie comparée que j'ai lu il y a un an ! [illeg] Je voulais demander aujourd'hui à Gasparin si tu n'avais pas fait un second article [illeg]

Please cite as “L689,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 28 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L689