From Jean-Jacques Ampère (fils d'Ampère)   24 août 1828

[166] Samedi 24 août 1828

[illeg]La lettre de l'Université est une autorisation de congé conçue en termes bienveillants. [illeg] J'ai dit à tout le monde que ton état était le même, que l'air et le calme paraissaient te faire quelque bien, mais qu'il n'y avait jusqu'à présent aucun changement important dans ton état. [illeg] 1 Quant à l'état de tes affaires d'argent, je me suis mis dans les comptes et voici le résultat.[167] [illeg] [168] Il en résulte que, pour couvrir un déficit de 1600 francs et vivre cet hiver, il faut emprunter au moins 3000 francs. [illeg] Nous les trouverons.

Tu vois qu'au printemps toutes les dettes courantes seront payées ; il ne restera plus que l'argent emprunté à intérêt ; ce qui est d'un autre ordre, ce qui peut se renouveler et se prolonger sans inconvénient. Ainsi sois tranquille ! Cet hiver sera une occasion d'en finir avec toutes tes dettes. [illeg] Ride et Albine repartent mardi soir pour Troyes. Il a grand besoin de l'air de la campagne ; car sa tête se dérange ici de plus en plus. [illeg] [169]

A monsieur Ampère chez monsieur Bredin, directeur de l'école vétérinaire à Lyon.
(1) Ampère, atteint d'une laryngite chronique, était obligé d'aller passer l'hiver dans le Midi.

Please cite as “L730,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 19 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L730