Ma chère et excellente amie. Mon fils fut vous voir hier pour vous prévenir qu'il était obligé d'aller mercredi à Sèvres et vous prier de remettre à sa considération à jeudi le jour où vous nous faites l'amitié, avec ma chère éliza et Pignot, de venir dîner avec nous.
J'écris cette lettre dans la crainte de ne pas vous trouver ; car, devant aller aujourd'hui, si le temps me le permet, de l'autre côté de la Seine, je tâcherai d'avoir le plaisir de vous voir.
Vous savez avec quelle tendresse je vous embrasse ainsi que l'excellente éliza. Mille et mille amitiés à Pignot. Tout à vous. A. Ampère
Lundi, 27 juillet. Le temps se brouille, je (ne) sortirai pas aujourd'hui, je vais faire jeter cette lettre à la poste.
Please cite as “L731,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 25 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L731