From Jean-Jacques Ampère (fils d'Ampère)   8 septembre 1829

[192] Paris le Mardi [8 septembre 1829]

Cher papa, j'ai vu M. de Mussy ce matin. Il pense qu'il n'y a rien de changé et qu'on ne te demandera pas le remboursement. Dans tous les cas nous pourrions le faire. Alphonse qui part, m'enverra de Troyes les 1000 francs qu'il m'a promis. Il n'a pas pu les avoir ici, mais il les trouvera facilement une fois sur les lieux. Ainsi nous aurons, dans tous les cas, ce qu'il nous faudra . Le pis-aller de l'affaire de l'Université serait de retarder quelque peu le payement des fournisseurs ; mais il n'en sera pas même ainsi. M. de Mussy est convaincu que la compensation pourra s'arranger. [illeg] [193] [illeg] [194]

Tu auras vu quelle était la visite de M. de Chateaubriand à M. de Polignac. C'était pour lui annoncer sa démission. Il n'y a rien à demander à un ministère qui tombera d'ici à trois mois sous le mépris et l'exécration universelle. M. de Chateaubriand est venu me voir. Il adore ton jardin. [illeg]

[195] 12 sept[embre] 1829

[illeg] [196] M. de Mussy m'a écrit. La compensation aura lieu. Comme il parait que c'est à Hyères que nous serons 1, il sera facile de te faire arriver tes appointements à partir de janvier par la caisse du collège de Toulon. [illeg]

[197]Monsieur Ampère chez Monsieur Bredin à l'école vétérinaire à Lyon, Rhône
(1) Le 6 octobre le Dr Gilibert de Lyon écrivait au Dr Roux à Hyères pour lui recommander Ampère : Une maladie de poitrine qui tend à la guérison réclame, comme condition la plus efficace, le climat vital... de la Provence Jean-Jacques, parti avec son père en Provence, le quitta bientôt pour aller professer à Marseille.

Please cite as “L734,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 25 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L734