From Pierre-Simon Ballanche   27 juillet 1830

[27 juillet 1830]

[17]Mon cher ami, combien je me réjouis que tu ne sois pas ici avec l'indigne saison que nous avons ! Des pluies continuelles ! J'espère que le Midi est plus humain. J'ai appris cependant que tu avais encore un peu toussé. Cher ami, il ne faut pas te lasser de te soigner. Ton fils nous revient un de ces jours ; je serai ravi de le revoir après une si longue absence. [illeg] Mme Récamier aurait besoin des bains de mer ; mais il faudrait que la saison s'amendât. Quant à moi, je suis un peu valétudinaire. [illeg]

Malgré cela, je continue mon impression ; et, la semaine prochaine, j'aurai fini mon troisième et mon quatrième volume que j'avais menés de front. [illeg] En m'écrivant de tous petits mots, dis-moi quelque chose de ta santé. Je te donne l'exemple de n'écrire qu'un mot ; je sais que tu n'aimes pas à écrire. Adieu, bien cher ami, je te presse contre mon cœur. BALLANCHE

[18]A Monsieur Ampère, de l'Institut Royal de France , Inspecteur général des Études en tournée à Toulouse, Haute-Garonne.

Please cite as “L751,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 26 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L751