From Jean-Jacques Ampère (fils d'Ampère)   19 octobre 1830

[230] [19 octobre 1830]

[illeg] Comme à ton ordinaire, tu me parles très longuement de ce qui est d'un intérêt secondaire et tu ne dis rien de la chose importante. [illeg] Ce qui est beaucoup plus inquiétant, c'est de signer des lettres de change qui, si ta place de l'Université était supprimée, ne pouvant être payées, entraîneraient la contrainte par corps. Il me semble que c'est une mesure bien désespérante. [illeg] [231] [illeg] [232] [illeg] Dans ce moment-ci, toutes les places tiennent à un fil. Que deviendrions-nous si tu perdais la tienne ? [illeg] Pour vos arrangements avec Ride, ma résolution formelle est d'y demeurer absolument étranger 1. Il est possible que le départ d'Albine ait été fait dans un si mauvais moment qu'il n'y eût pas autre chose à faire que de se remettre dans la situation qu'elle déclarait intolérable ainsi que toi. Vous avez changé tous deux subitement d'avis. Vous en étiez parfaitement les maîtres ; car c'est de vos affaires qu'il s'agissait. Seulement vos variations de plan m'ont prouvé qu'il m'était impossible de jamais être pour rien dans des démêlés de ce genre qui, après tout, ne me regardent pas. [illeg]

[233] [illisible]
(1) Ampère avait laissé son gendre et sa fille (momentanément réconciliés) venir ensemble habiter chez lui.

Please cite as “L758,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 28 March 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L758