To Henri Rivail (neveu d'Ampère)   18 janvier 1832

Paris 18 janvier 1832

Mon cher neveu, j'ai eu bien du regret de ne pas vous trouver hier ni la parfaite Eliza (je suis bien aise de lui donner ce titre qui lui appartient si bien, pour faire enrager un peu son mari). A mon grand regret, j'ai été invité, sans pouvoir refuser, à dîner demain jeudi chez M. Rendu, le conseiller de l'Université, ce qui nous oblige à différer la réunion projetée pour demain. Si je vous avais trouvé, nous aurions choisi le jour où vous auriez pu m'en dédommager.

Car, jusqu'au jeudi suivant, cela fait huit jours bien longs. Arrangez la chose avec éliza et, si M. et Mme Carron pouvaient en être, ce serait double joie pour tous, avant tous pour moi.

Je vous embrasse mille fois de toute mon âme, dix mille fois éliza. Votre oncle et bien véritable ami. A. Ampère

Monsieur Rivail, rue Montmartre, je crois n° 163, Paris.

Please cite as “L775,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 20 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L775