To Henri Rivail (neveu d'Ampère)   avril 1832

[Avril 1832]

[Le papier porte un en-tête : Imprimerie de Auguste Mie et Henri Rivail, rue Jocquelet, n° 9, place de la Bourse.] Mon bien cher neveu. Je suis venu vous voir pour savoir des nouvelles de notre bien aimée éliza. On me dit qu'elle va de mieux en mieux et c'est avec un vif bonheur que je l'entends. Oh, que de soins à avoir pour que bientôt elle soit aussi bien portante qu'avant ce terrible accident ! Je voulais aussi vous parler de la note que nous écrivîmes hier pour la Tribune. Je suis assez mécontent du souvenir qui m'en reste pour la tournure. Combien mon fils aurait mieux dit cela que je n'ai pu le dire. Si elle n'est pas déjà au journal, que vous seriez aimable, si vous étiez si bon que de la lui communiquer pour qu'il l'arrangeât. Mille et mille remerciements.

Si vous pouviez retrouver la note de M. Martin sur la guérison d'un cholérique 1 que je vous avais remise sur la promesse que vous m'aviez faite de me la renvoyer, je vous prie de la mettre à la poste sous une enveloppe à mon adresse. Je n'en ai point de copie et j'aurais besoin d'en faire faire quelques-unes pour les emporter avec moi et les donner sur ma route dans les villes où viendrait à se manifester le choléra. Tout à vous, très cher et excellent Henri. A. Ampère Vendredi matin.

Monsieur Rivail, imprimeur, rue Jocquelet, Paris.
(2) Voir Lettre L1832-04-10-a.

Please cite as “L777,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 25 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L777