To Henri Rivail (neveu d'Ampère)   30 novembre 1833

30 novembre 1833

Mon cher Henri. Je ne comprends guère ce qui t'empêche de m'écrire le nom de ceux à qui tu as remis les trois exemplaires qui doivent me procurer trois articles d'annonces et, si tu sais leurs adresses, de me les écrire en même temps comme tu me l'as promis tant de fois et particulièrement mercredi dernier, il y a déjà quatre jours. Si tu ne sais pas les adresses pour que j'aille les voir, écris du moins de suite les noms, je consulterai l'almanach des 25000 adresses, ou ceux qui pourraient me donner les renseignements pour avoir ces adresses. Par exemple, celui qui t'a promis un article pour le journal de l'Institut : il me suffirait de savoir son nom, demander son adresse au bureau de l'Institut où je connais force personnes et où j'attends que tu me l'aies écrit pour aller renouveler mon abonnement par la même occasion. Hier, en passant tout près, je regrettai bien de ne pouvoir en profiter, j'aurai l'occasion d'y (aller) incessamment. écris-moi, je t'en prie, ce que tu m'as promis mercredi de m'écrire, et cela tout de suite pour que je puisse profiter de ma première course dans la rue de l'Université où est le bureau de l'Institut.

Comment, depuis plus de deux mois et demi que tu as remis ces exemplaires, n'as-tu pas obtenu de ceux qui les ont acceptés à condition d'autant d'articles, qu'ils me donnassent un soir pour me venir demander des matériaux qui leur auraient tant facilité et simplifié leur travail ?

Tu seras bien aimable de me donner en même temps des nouvelles d'éliza et de Monsieur et de Madame et de leur faire à tous de ma part et de celle d'Albine des millions d'amitiés.

Adieu, bien cher ami, ton oncle t'embrasse mille fois de toute son âme. A quand la partie d'échecs ? A. Ampère.

Monsieur Rivail, rue Bergère, n° 19, Faubourg Montmartre, à Paris.

Please cite as “L802,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 25 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L802