To Jean-Jacques Ampère (fils d'Ampère)   2 juillet 1835

[31] Cahors 2 juillet 1835

[illeg] Je n'oserais habiter moi-même la même maison que lui. Je me souviendrai toute ma vie du danger que j'ai couru, quand il vint, peu de temps avant mon départ de Paris, avec son épée, une nuit dans ma chambre : danger auquel je n'échappai qu'en flattant sa manie, faisant semblant d'entrer dans ses idées, lui persuadant de faire venir le portier à notre défense. Alors il fit ouvrir la porte sur la rue, où il courut en chemise et toujours l'épée nue à la main. M. Martin Saint-Ange te dira le jour. C'est la veille de notre départ avec lui à Courtemot. Le portier t'indiquera le poste près ou sur le quai de la Tournelle, où il fut chercher des gardes municipaux, qui aidèrent à désarmer Ride et me promirent de faire un procès-verbal de sa folie. [illeg] [32] Je reconnais la nécessité de l'interdiction et j'approuve complètement ce parti, quelque triste qu'il soit. [illeg] Tu as bien fait de placer Ride dans la première classe à 1300 francs [illeg]

Cahors 3 juillet 1835

[illeg] Je ne saurais trouver d'expressions pour rendre toute ma reconnaissance de ce que la famille Carron a fait pour toi [illeg] [33] [illeg]

Please cite as “L819,” in Ɛpsilon: The André-Marie Ampère Collection accessed on 25 April 2024, https://epsilon.ac.uk/view/ampere/letters/L819